Projection: le 28 septembre 2020 à 19h.
L’ancien premier ministre du Québec fut certainement le plus illustre résident de Verchères au cours des dernières décennies. À sa mémoire, militants et politiciens souverainistes ont entrepris de faire ériger un monument. Le tout, afin d’honorer son legs et rappeler son attachement à la région.
Les fonds amassés lors d’une projection spéciale du film «Les Ordres» au Ciné-parc Saint-Hilaire seront d’ailleurs versés au comité du mémorial de Bernard Landry.
L’événement aura lieu le 28 septembre 2020 à 19h. Il vise parallèlement à souligner les 50 ans de la crise d’Octobre qui a marqué l’histoire du Québec et du mouvement indépendantiste.
On se rappelle que le film de Michel Brault, portant sur cette période mouvementée de notre histoire, a remporté le prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1975. L’œuvre met en vedette Jean Lapointe, Hélène Loiselle, Claude Gauthier, Louise Forestier et Guy Provost dans le rôle de cinq citoyens québécois victimes de la Loi sur les mesures de guerre adoptée à l’automne 1970.
Le coût d’entrée pour assister à la projection est de 20 $ par voiture. Seul l’argent comptant sera accepté sur place.
Cette représentation fut couronnée d'un grand succès.
Devoir de mémoire
« En tant que député actuel de la circonscription de Bernard Landry, mais aussi en tant que fier Québécois et militant indépendantiste, je me réjouis à l’idée que cette commémoration d’octobre serve aussi au financement du futur monument à Bernard Landry à Verchères », a déclaré le député de Pierre-Boucher‒Les Patriotes‒Verchères et initiateur de l’événement Xavier Barsalou-Duval.
Pour sa part, le député de Montarville, Stéphane Bergeron, a affirmé sur les réseaux sociaux avoir proposé l’idée d’une collecte. Le tout, afin de permettre l’érection d’une statue de l’ancien chef du Parti québécois sur les parterres de l’Assemblée nationale. Une réplique de cette dernière serait par ailleurs installée à Verchères. « C’est un devoir de mémoire qui s’impose, a écrit ce dernier sur sa page Facebook. D’abord envers feu M. le premier ministre Bernard Landry, mais aussi les événements d’octobre 1970, qui ont notamment donné lieu à l’emprisonnement arbitraire et injustifié de centaines de Québécoises et Québécois. Le fils Trudeau, pour qui la contrition est une seconde nature, leur doit des excuses… »